Dans les rues de Ndjamena, capitale du Tchad, des milliers d’enfants errent chaque jour, livrés à eux-mêmes. Ces enfants, souvent en rupture familiale ou économique, survivent dans des conditions précaires, exposés à des dangers multiples. Ils fouillent les poubelles à la recherche de nourriture ou d’objets à revendre, s’exposant ainsi à des maladies, des blessures et à l’exploitation.
La situation de ces enfants est le reflet d’une crise sociale et économique plus large. Le manque d’accès à l’éducation, à la santé et à un environnement sécurisé aggrave leur vulnérabilité. Sans protection, ils deviennent des proies faciles pour la délinquance, les abus et les trafics en tout genre.
Face à cette réalité, une action concertée s’impose. Le gouvernement, les organisations internationales et la société civile doivent unir leurs efforts pour offrir à ces enfants des solutions durables : scolarisation, prise en charge psychosociale et réinsertion familiale.
Parallèlement, la mairie de Ndjamena doit agir pour assainir la ville et lutter contre l’insalubrité, facteur aggravant de cette crise. Il est urgent de redonner à ces enfants leur dignité et leur avenir. Leur sort ne peut rester une question secondaire dans l’agenda national. La rue ne doit pas être leur destin.
