
Une délégation d’experts de la Banque Mondiale a achevé sa mission d’évaluation du Projet d’amélioration du corridor Douala-N’Djaména (PCDN). Elle a présentée ses conclusions à la Secrétaire d’État aux infrastructures, Haoua Abdelkerim Ahmadaye Bakhit ce 11 avril 2025.
Durant trois jours, les experts ont parcouru les 500 km du tracé, de N’Djaména à la frontière camerounaise, passant par Guélendeng, Bongor, Kélo, Moundou et Koutéré.
Leur rapport souligne des avancées notables mais aussi des retards préoccupants dans l’exécution des travaux confiés à l’entreprise chinoise CGCOC Group.
Le projet, doté d’un budget de 120 milliards de FCFA, comprend notamment :
– La réhabilitation complète de l’axe N’Djaména-Guélendeng
– La construction d’un pont moderne à Moulkou
– L’aménagement de 12 aires de repos et 5 stations de pesage.

Selon les experts, le retard atteint 35% sur le premier lot (Guélendeng-N’Djaména), avec seulement 15 km achevés sur les 25 prévus pour mai 2025.
Les difficultés techniques et logistiques expliquent en partie ce retard.En marge de cette réunion, la Secrétaire d’État, Haoua Abdelkerim Ahmadaye Bahkit a plaidé pour l’inclusion dans le financement de la réhabilitation urgente de la route Djarmaya-Dandi, essentielle au ravitaillement de la capitale en produits agricoles et halieutiques.