Dans un communiqué retentissant, l’ONG Voix de la Femme a dénoncé avec véhémence un incident grave impliquant un commandant de police accusé de viol. De plus, l’organisation a exprimé son indignation face à une publication choquante d’un agent de police sur les réseaux sociaux, soutenant cet acte inacceptable.

Ces révélations, si elles sont confirmées, représentent une violation inacceptable des droits des femmes et de la dignité humaine.L’ONG a clairement condamné ces comportements répréhensibles qui non seulement portent atteinte aux droits des femmes, mais sapent également la confiance des citoyens envers les institutions chargées de les protéger.

Elle a appelé les autorités supérieures des forces de l’ordre à assumer leurs responsabilités pour empêcher de telles publications à l’avenir, émanant de personnes censées garantir la sécurité de tous. Ces agissements doivent être prévenus et sévèrement sanctionnés.Dans ce contexte, l’ONG a lancé un appel pressant aux autorités pour :

1. Mener une enquête transparente, impartiale et rigoureuse, et appliquer des sanctions exemplaires à l’encontre des responsables, quel que soit leur rang.

2. Renforcer les dispositifs de protection des femmes en détention, en leur assurant des conditions dignes et sécurisées, y compris des lieux de détention distincts et adaptés à leurs besoins spécifiques.

3. Mettre en place une formation systématique des forces de l’ordre sur les questions de genre et les droits humains, afin d’éradiquer les comportements sexistes et discriminatoires.L’ONG a souligné que les violences faites aux femmes constituent une violation grave des droits humains et ne doivent en aucun cas être minimisées, tolérées ou justifiées.

Elle a rappelé à l’État son devoir de garantir la sécurité et la dignité de chaque citoyenne, sans distinction de statut ou de situation.En conclusion, l’ONG a appelé à la mobilisation de la société civile et de tous les citoyens pour mettre fin à la culture de l’impunité et exiger un respect authentique des droits des femmes au Tchad.

Ce communiqué a été émis à N’Djamena, le 17 janvier 2025, par l’ONG Voix de la Femme.

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