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En parcourant plusieurs quartiers et carrefours de N’Djamena, le constat reste le même : la pénurie de gaz domestique frappe durement la capitale. Boutiques fermées, dépôts vides, longues files d’attente… Les habitants peinent à se procurer une simple bouteille de gaz, devenue un produit rare et précieux.

Du quartier Chagoua à Walia, en passant par Moursal, Goudji, Farcha, Atrone ou encore Ambatta, les scènes se répètent. Partout, des pères et mères de famille patientent pendant des heures, espérant qu’un camion d’approvisionnement arrive.

Beaucoup repartent les mains vides, accablés par l’incertitude et l’augmentation informelle des prix.Cette situation survient à une période où les ménages, déjà éprouvés par les difficultés économiques, doivent redoubler de courage pour subvenir aux besoins de leur famille.

La rareté du gaz complique les tâches quotidiennes, met en danger certains foyers qui se tournent vers des alternatives moins sûres et fragilise davantage les plus vulnérables.Face à l’ampleur de la crise, de nombreux citoyens interpellent les autorités.

Ils appellent le gouvernement à prendre des décisions urgentes et efficaces pour rétablir un approvisionnement normal, renforcer les mesures de contrôle et prévenir toute spéculation abusive.

La pénurie de gaz n’est pas seulement un problème logistique : elle touche directement le bien-être de milliers de familles. Une solution durable devient désormais indispensable pour garantir la stabilité sociale et soulager les ménages de N’Djamena.

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