Par décret N° 0122/PR/2025 du 4 mars 2025, le président de la République a officialisé la nomination d’Ali Bahradine Brahim au poste de sénateur, représentant la province du Sila. Une décision qui suscite l’espoir dans une région longtemps marginalisée, selon les observateurs politiques.
Ingénieur de formation et ancien candidat aux élections législatives sous la bannière du parti RNDT-LE Le Réveil du Sila, Ali Bahradine Brahim incarne un profil technocrate rare dans l’arène politique tchadienne. Son parcours, marqué par un ancrage local et une expertise technique, semble répondre aux attentes des habitants du Sila, notamment du département de Koukou-Angarana.
« Je suis prêt à relever les défis de ma province », a-t-il déclaré lors d’une brève allocution passée Lors des élections législatives soulignant sa « détermination à œuvrer pour le développement et la justice sociale ».
Le Sila, région frontalière du Soudan, reste l’une des zones les plus vulnérables du pays. Malgré ses richesses naturelles, elle souffre d’un déficit criant en infrastructures de base, en services publics et en investissements économiques. La nomination de Brahim, via le quota présidentiel, est perçue comme une opportunité de rééquilibrer l’attention accordée à cette province oubliée.
Pour ses partisans, l’ancien candidat législatif incarne une nouvelle génération de leaders pragmatiques. « Il a les compétences pour traduire les besoins du terrain en politiques publiques », estime un cadre du RNDT-LE RÉVEIL. Cependant, certains sceptiques rappellent que le Sila a déjà connu des promesses non tenues et appellent à « des actes concrets ».
Le jeune Ali Bahradine Brahim, ingénieur de formation en eau et assainissement devra désormais concilier les attentes populaires et les réalités politiques. Son entrée au Sénat marque un tournant pour le Sila, mais son héritage dépendra de sa capacité à transformer les espoirs en progrès tangibles.
