À l’occasion de la clôture de la Semaine Nationale de la Femme Tchadienne (SENAFET), édition 2025, le Gouvernement de la République du Tchad tient à apporter des éclaircissements sur les recommandations formulées lors de cet événement et à répondre aux polémiques récentes circulant sur les réseaux sociaux. Contexte et clarification Dans le cadre de la SENAFET 2025, plateforme dédiée à la promotion des droits des femmes et à l’échange constructif, 18 recommandations ont été adoptées par les participantes. Parmi celles-ci figure une proposition visant à « garantir l’attribution du domicile conjugal à la femme et aux enfants en cas de divorce non motivé ». Cette mesure, soumise à réflexion, a été présentée comme une piste législative à étudier, et non comme une décision arrêtée.
Cependant, des interprétations erronées de cette recommandation ont provoqué des débats houleux en ligne, accompagnés de critiques personnelles à l’encontre de la Ministre d’État, Ministre de la Femme et de la Protection de la Petite Enfance. Le Gouvernement condamne fermement ces attaques , contraires aux valeurs de respect et de dialogue qui fondent notre nation. Position officielle du Gouvernement Le Gouvernement tient à rappeler que les conclusions de la SENAFET reflètent des contributions citoyennes et associatives, dans un cadre consultatif.
Aucune de ces propositions n’engage l’exécutif tchadien sans un examen approfondi, une validation institutionnelle et un processus législatif conforme à la Constitution. Par ailleurs, le Gouvernement réaffirme son engagement à améliorer la condition féminine, dans le respect des équilibres socioculturels et des principes juridiques en vigueur.
La proposition mentionnée fera l’objet, comme toutes les autres, d’une analyse rigoureuse impliquant l’ensemble des parties prenantes (société civile, leaders religieux, parlementaires). Appel au calme et à la responsabilité Face aux tensions générées par cette polémique, le Gouvernement appelle à la modération des échanges et au rejet des discours incendiaires.
La Ministre de la Femme et de la Protection de la Petite Enfance, dont le dévouement pour les causes sociales n’est plus à démontrer, mérite le respect de tous. Le Porte-parole du Gouvernement, S.E. Gassim Cherif Mahamat, souligne : « Le dialogue national ne peut prospérer dans la violence verbale ou les approximations. Nous invitons les médias, les citoyens et les acteurs numériques à privilégier la pédagogie et l’écoute mutuelle, seuls garants d’un progrès social durable. »

